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 L’a r b r e  v é n é r é

 L’a r b r e  e t l a c r o y a n c e

Voir deux panneaux

Quand les humains commencèrent-ils à croire aux dieux ?Et quand les imaginèrent-ils animant la terre et les eaux, les arbres et le tonnerre ?

Intermédiaires entre les esprits souterrains et ceux du ciel, intercesseurs entre les hommes et leurs dieux, les arbres furent très tôt associés, voire identifiés, à des divinités, à la mort, à la fécondité, à la guérison …

Un Calendrier des Arbres, celte, mais aussi grec ou romain, établissait une correspondance entre les arbres, les lettres, les mois et les dieux.

On connaît les arbres vénérés et les bois sacrés de la Gaule, et le culte particulier voué au chêne porteur de gui. Sa rareté le désignait comme demeure des dieux. Les druides à la serpe d ’or,qui impressionnèrent tant Pline l ’Ancien,font toujours partie de notre imaginaire collectif.

Les légionnaires romains tentèrent de neutraliser les forces attachées à ces bosquets sacrés, comme après eux les missionnaires chrétiens et les moines défricheurs, abattant les arbres préférés au dieu unique.

Les cultes païens résistèrent. L ’Église dut se résoudre à les christianiser et à protéger et sanctifier nombre d ’arbres vénérés, qui furent associés à la Vierge ou aux saints. Des statues, des chapelles, des pèlerinages furent mis en place.

Les fêtes druidiques ont perduré dans le calendrier chrétien :fête des Brandons à l ’équinoxe de mars, devenue la Chandeleur, fête des Premières Fleurs à l ’aide de branches d ’if,remplacée par la fête des Rameaux, fêtes du dieu Bélénos devenues fêtes des « mays »,etc.

Du culte des arbres, la tradition populaire fit des croyances en des pouvoirs magiques, et des rites dont certains sont encore aujourd’hui pratiqués. Des particularités botaniques ou morphologiques donnèrent force aux superstitions. Des faits historiques, dont la réalité s ’estompait au fil des récits, firent naître des légendes pleines de miracles et de statues, de maléfices et de filles perdues.

Les réminiscences de croyances ancestrales, la peur enfantine de la nuit et de la forêt, l ’émotionressentie en présence d ’un inflexible géant, sans âge quantifiable, dont les racines cachées tirent de la terre assez de force pour dresser vers la lumière d ’impressionnantes frondaisons, s ’associent pour charger notre regard sur les arbres de crainte et de rêve, de respect et d’admiration, et peut-être encore de vénération.