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LE TRAVAIL D'ÉCRITURE DU CONTE

 

1) Élaboration du conte

 

Après que le thème Arbre et musique ait été défini, pendant deux semaines, les élèves, en cours de français, avec leur professeur Mme Evelyne PETIT, ont écrit énormément de textes en laissant libre cours à leur imagination. Chaque jour, les plus belles phrases étaient retenues et redonnées à l'ensemble du groupe le cours suivant, pour chercher d'autres idées et inventer la suite du texte. Ce travail a permis à chaque enfant d'avoir quelques-unes de ses phrases dans le conte définitif.

Toute cette moisson de phrases a été proposée à l'atelier d'écriture Passerelle qui a mis en place une séance de travail. Le conte a été ensuite repris et terminé en classe.

2) Une matinée atelier d'écriture

Mme Pascale PAUTRAT et Mme Sophie FORGERIT, responsables de l'atelier d'écriture PASSERELLE, sont intervenues une matinée dans la classe qui fut transformée ce jour-là en atelier d'écriture.

Grâce à une technique de collage, les élèves, à partir de leurs phrases et d'un schéma narratif défini, ont donné forme à l'histoire. Pascale et Sophie ont guidé ce travail de groupe qui fut très enrichissant pour les enfants qui ont dû faire des choix entre toutes les propositions d'écriture et se transformer en écrivains pour assurer la cohérence de l'histoire.

3) Un enregistrement en studio

Le texte terminé, les élèves ont commencé à s'entraîner pour la lecture du conte.

Ce fut un travail de diction pour tous ; ils ont dû choisir les meilleures voix pour l'enregistrement qui s'est déroulé dans le studio de l'A.D.E.M.O.C.O.M. (service audio-visuel de la D.D.E.C. - responsable M. Michel ALLIOT). Le travail fut sérieux : 5 heures d'enregistrement.... Le résultat est excellent... et les enfants très fiers !

Détail du travail réalisé par le professeur de français pour élaborer le conte.

 

VOCABULAIRE AUTOUR DE L'ARBRE

QUELQUES-UNES DE NOS BELLES PHRASES

LA RECHERCHE D’UNE HISTOIRE

État d'avancement de l'histoire

Recherches au niveau d'un épisode de l'histoire.

SCHÉMA NARRATIF DU CONTE

TRAVAIL D’ÉCRITURE DE CERTAINS PASSAGES DE L’HISTOIRE

 PROPOSITION DE TRAVAIL DE L'ATELIER PASSERELLE.

 BILAN DU TRAVAIL DE L'ATELIER PASSERELLE.

 

 

 

Vocabulaire

 

QUELQUES-UNES DE NOS BELLES PHRASES

En observant les arbres à Bois-Joubert

* Arbre aux mille feuilles qui bruissent dans le vent

* « Je commence à me faire vieux. Vite, venez me couper car ici je ne peux plus bouger et je voudrais servir à quelque chose. »

* « J’aimerais me déplacer car je voudrais que mes feuilles caressent l’herbe »

* Les arbres ont des doigts, des cheveux qui sont des feuilles

* « Grâce au vent, je peux parler ; le vent me permet de communiquer ; mes feuilles bougent et je parle aux autres« .

* J’ai l’impression que l’arbre m’a apprivoisé

* « Moi, arbre, je suis beau et je me vante »

*« Pourquoi m’arrache-t-on mes feuilles alors que quand je suis heureux, elles tombent toutes seules ? »

* L’arbre aux feuilles rougies par l’automne dit : « J’ai attrapé trop de coups de soleil

* « Pourquoi me couper alors que je peux encore servir ? »

* Parole d’arbre : « Mes pieds sont tout mouillés »

* « J’en ai assez d’être planté là. J’aimerais me promener, voyager et chanter, connaître le monde 

* Le châtaignier est habillé pour l’été

* C’est grâce aux arbres qu’on respire

* En regardant l’arbre, on a envie de voler dans le ciel, d’attraper la lumière

* L’arbre veut attraper les nuages. Il est heureux.

* On dirait que l’arbre prie. Ses bras se tendent vers le ciel.

* On dirait qu’il veut dormir

* Le bruit du vent dans l’arbre : on dirait un homme tapant sur une cymbale

 

Nos plus beaux passages descriptifs après la moisson de mots

* (dans la forêt un musicien joue de son instrument) : Le chant de l’herbe accompagnait le musicien. L’écriture était tellement belle que l’on ne devinait plus les notes. Les buissons chantaient. Chloé

* Le vent soufflait. Les branches tombaient. Sur l’arbre nu, les chouettes se posaient. Tout à coup, la pluie tomba, glaciale. Pauline

* (quand le luthier s’approche de l’arbre pour l’abattre) : « Tu verras, je te ferai chanter et je te ferai vivre ». Caroline

* La vie est autour des arbres et des buissons, c’est un bonheur. …..L’arbre s’agite (à l’idée de se faire couper, il a peur). Elodie

* L’arbre était bien nu. Ce jour-là, il y avait du vent. Les branches bougeaient beaucoup comme si l’arbre dansait. Tout à coup, le cri d’une chouette retentit. La pluie se mit à tomber. Il faisait très froid. Alors, il se mit à neiger. Nous étions en hiver. ...Le luthier fit un violon. L’âme qui était dans l’arbre était maintenant dans le violon.

Maintenant la forêt est vide. Avant, les arbres dansaient avec la musique du vent. Dans la forêt, il n’y a plus d’oiseaux. ….L’hiver passa très vite et Noël arriva. Sarah

* L’hiver arrivait à grands pas. Tous les oiseaux partaient vers les pays chauds. Le petit arbre avait perdu ses branches et ses feuilles. La forêt était toute blanche, comme les maisons et les routes.

Un an plus tard, les fleurs avaient repoussé. D’autres arbres avaient grandi. Les oiseaux étaient revenus. Le vent soufflait dans les feuilles comme des partitions avec des notes de musique douce.

Le luthier emporta l’arbre dans son atelier ; avec ses outils, il fabriqua un instrument de musique. C’était un violon. Il joua un morceau de musique et l’arbre chanta. Kévin

* (des musiciens viennent jouer dans la forêt) L’herbe se met à chanter. Et dans la forêt le bonheur revient. Les arbres oublient le passé et la vie recommence à zéro. La forêt a repris sa nature, toutes ses couleurs. Les feuilles, les champignons se remettent à chanter. Le vent est si doux qui les oiseaux chantent comme des fous. Meriem

LA RECHERCHE D’UNE HISTOIRE

Voici quelques phrases extraites de certains textes. Dans un premier temps, vous essaierez de proposer une correction des mots ou expressions soulignés (fautes de temps, répétitions…). Dans un deuxième temps, vous lirez ces extraits et vous essaierez de construire une histoire à partir de ces propositions. Vous pouvez, bien sûr, ajouter d’autres idées. (Nous travaillerons ensuite sur vos textes descriptifs pour enrichir l’histoire et ainsi notre conte sera composé des meilleures phrases de chacun.)

L’arbre dit : « Je voudrais que les oiseaux revient sur mes branches et qu’ils chantent. Je serais moins seul ». L’arbre pleurait, il voudrait mourir. Anaïs

Le monde de la forêt cria : « On ne veut pas se faire couper mais si le luthier nous coupe, il faut le faire sans nous faire mal, sinon on ne sera pas morts et on n’ira pas au paradis » Pierre

Tous les arbres s’endorment grâce au violon magique…. Un jour, le luthier revient dans la forêt et, en jouant un air doux avec son violon magique, il fait revivre les arbres de la forêt. Clément

Le luthier alla chercher une scie mais un castor avait grignoté le petit arbre. Le luthier était content. Il emporte le tronc à son atelier et commença à en faire une flûte quand arriva un pic-vert qui l’aida à faire les trous de la flûte. Il s’apprêta à faire un violon quand le castor l’aida encore

Sophie et Vincent.

Le petit arbre était content quand il s‘est fait couper. Le luthier lui redonnait son âme. Il fait de l’arbre un instrument. C’était un violon. Le violon était magnifique. Il était magique. Il avait une couleur or. Il pouvait jouer une centaines de notes de musique. Quand il jouait, il rayonnait d’argent.

Angélique et Elodie

Les oiseaux faisaient leurs nids sur les branches. Le matin, ils réveillaient les arbres tout en douceur.

Cindy

Le luthier était comme un magicien, il pouvait transformer les arbres en violon. « Moi, je suis un petit luthier qui fabrique des instruments de musique. Ah ! Quel bonheur de fabriquer des violoncelles et des violons ! ». Jérémy et Kévin

Les oiseaux chantaient tellement bien que les arbres se mis à danser. On dirait un concert… L’âme de l’arbre était maintenant l’âme du violon de la fée. Et aussi la fée fait sortir d’autres jeunes arbres en l’honneur de l’arbre. Et soulager la misère des arbres car maintenant les arbres n’ont plus peur des luthiers. Sarah

Une semaine passa, elle était longue, très longue. Un samedi midi, une fée apparaît, elle se pose comme un oiseau sur les branches du petit arbre. Marie

La fée jouait tellement bien que les gens étaient éblouis par sa musique. Un jour une vieille femme avait la jambe cassée et elle ne pouvait plus marcher. Alors la fée est venue jouer du violon et la vieille femme était guérie. Maximilien et Chloé

État d’avancement de l’histoire

Le début (la situation initiale) : texte de Marie : un petit arbre qui accepte d’être coupé et de perdre son âme à condition que la personne qui le coupera lui redonne une âme et lui fasse faire de la belle musique.

Personnages pouvant intervenir dans l’histoire : une fée (?) , un luthier qui a des pouvoirs magiques et est aidé dans son travail par de petits animaux de la forêt, un roi méchant jaloux d’un personnage (la fée ?) qui joue très bien du violon et soulage la misère. (idée d’Hervé).

La fin (situation finale) : le petit arbre est heureux car il a retrouvé son âme grâce au violon qui soulage la misère et redonne la joie autour de lui. A réfléchir : l’évolution du roi méchant, de son comportement vis-à-vis de ses sujets.

Recherches au niveau d’un épisode de l’histoire

Idée retenue après un temps de mise en commun

Le roi qui chassait dans la forêt entend le son d’un violon et s’arrête chez le luthier. Il veut acheter le violon. Il l’essaie et il en sort un son mauvais. Un jeune troubadour passe près de la chaumière du petit luthier et entend de la musique. Il entre et demande au luthier s’il peut lui réparer son violon qui est cassé. Le luthier lui propose, à la place, d’essayer le violon magique. Le troubadour, devant le luthier surpris, réussit à sortir un son merveilleux. Le luthier lui offre le violon. .

Quelques essais de rédaction des phrases illustrant l’idée

Le troubadour prit le violon et en joua pendant quelques minutes. Le luthier avait les larmes aux yeux car personne n’avait joué comme ça.

Le luthier dit au roi : « Pour jouer du violon, il faut avoir le cœur ouvert mais toi tu ne l’as pas ».

Le troubadour était jeune, les cheveux noirs, les yeux marron, les habits troués. Anaïs

Alors que le roi passait devant une vieille chaumière, il entendit une belle mélodie. Il alla frapper à la porte. Le luthier ouvrit et dit :

« Bonjour votre Majesté ! Que puis-je pour vous ?

- Je voudrais un violon…. »

Un troubadour vint et demanda un violon. Le luthier demanda :

« Avez-vous un cœur ouvert ?

- Je ne sais pas. Comment pourrais-je le savoir ? »

Le troubadour joua du violon et il en sortit un son magnifique, un son extraordinaire. Le luthier fut surpris et il lui offrit le violon. Sophie

Il demanda au luthier s’il n’avait pas un violon à vendre. Le luthier répondit : « Oui, il y en a un à vendre mais il est spécial. Si vous n’avez pas le cœur ouvert, vous ne pourrez pas jouer. » Elodie

Le roi, le luthier et le musicien font de la musique dans la forêt. Le roi maintenant ne chasse plus. Tous les animaux viennent vers lui. Angélique

Une vieille chaumière où habite le luthier……

Les écureuils dansaient… Le luthier était content d’avoir un client, surtout un troubadour. Pauline

Le luthier et le troubadour jouaient tous les deux dans la forêt et les arbres se mirent à danser. Sarah

Le roi demanda au troubadour de lui apprendre à jouer et à faire chanter l’âme du violon. Apoline

Un jour, un roi sans cœur qui allait à la chasse entendit le son d’un violon. Il s’arrêta devant la chaumière du luthier…

… Le roi proposa au luthier d’essayer le violon magique. Il en sortit un terrible son grave. Dans la forêt, près de la chaumière du luthier, passait un jeune troubadour. Il entendit de la musique et entra dans l’atelier du luthier… Kévin

Un beau jour, alors que le roi allait chasser, il vit une petite chaumière. Il entendit jouer du violon. C’était un air très doux. Alors il entra. C’était un luthier qui jouait du violon.

… Un jeune troubadour entra dans la chaumière et vit le beau violon. Il dit : « Mon violon est en mauvais état et je vois que vous en avez un beau, mais malheureusement je n’ai pas les moyens de le payer. » C’est alors que le luthier dit : « Venez au moins l’essayer ». Alors le jeune troubadour dit « Oui ». Il prit le violon dans ses mains et il en ressortit une belle musique douce. Le roi était fou de rage que le troubadour puisse jouer et pas lui. Il dit au troubadour : « Comment arrives-tu à jouer aussi bien ? ». Le luthier s’exclama et dit : « Pour jouer de ce violon magique, il faut avoir un cœur ouvert ». Le luthier offrit le violon au troubadour. Le roi furieux partit en claquant la porte tandis que le troubadour continuait sa route vers d’autres villages. Maximilien

 

Le roi frappa à la porte. Le petit luthier ouvrit. Le roi, qui voulait savoir d’où venait le son, demanda au luthier…

Le luthier répondit : « C’est moi qui joue du violon mais ce violon n’est pas comme les autres, c’est un violon magique. ». Le roi dit : « Je peux l’essayer ? ». Le luthier accepta. Il lui passa le violon avec précaution.

… Le troubadour essaya le violon et réussit à le faire chanter par son âme. Le luthier dit : « Vous avez réussi à le faire chanter, vous avez le violon mais il faut vous en servir pour guérir les malades et soulager la misère ».

Vincent

Un jour comme toutes les semaines, le roi s’en va seul dans la forêt chasser le lapin, le sanglier, le renard et l’hermine. Mais il prend un autre chemin et tout à coup il perçoit une petite maison. Alors le roi s’approche mais ce n’est pas une maison ordinaire, c’est une petite chaumière. Alors le roi s’approche et il entend de la musique douce. Il décide d’entrer. Mais dans la chaumière il y a déjà un troubadour qui fait réparer son violon car il est cassé. Le luthier examine le violon et lui dit : « Il ne fera plus jamais un beau son, l’âme est cassée, mais si vous voulez, j’ai un violon tout neuf… » Marie

Le Monsieur dit : « Je suis un troubadour. Vous pouvez me réparer mon violon ? » Caroline

 

SCHEMA NARRATIF DU CONTE

Après mise en commun des diverses idées, voici les éléments des différentes étapes de l’histoire. (certaines sont à repréciser).

Situation initiale

Des arbres vivent en paix dans une forêt.

Elément perturbateur

Ils voient un jour arriver un luthier. Ils refusent d’être coupés et protestent. Un petit sapin accepte à condition que la personne qui le coupera lui redonne une âme et lui fasse faire de la belle musique.

Les péripéties (les actions)

1- le petit sapin et le vieil érable sont coupés par le castor et emportés dans l’atelier du luthier.

2- le luthier fabrique un violon magique. Il est aidé des petits animaux de la forêt: un castor, un pic-vert, une araignée (se reporter à la feuille « Idées pour la confection du violon »), un écureuil qui lui apporte ses instruments ; dans son atelier vivent des chauves-souris qui se sentent bien au chaud parmi les bonnes odeurs ; des souris et des gerbies ont fait leurs nids dans les copeaux de bois ; un oiseau aide à vernir l’instrument avec sa queue.

3- dans le royaume vit un roi méchant. Depuis qu’il a perdu sa femme, son cœur s’est endurci. Un jour, alors qu’il chasse dans la forêt, il entend de la musique et s’arrête dans la chaumière du luthier. Il veut acheter le violon ; il l’essaie mais n’arrive pas à en jouer. Le luthier lui dit que seul celui qui a un cœur pur, un cœur d’or pourra en jouer.

4- un troubadour vient à passer près de la chaumière. Son violon est cassé et il demande au luthier de le réparer. Celui-ci lui fait essayer le violon et il en sort un son merveilleux. Le luthier lui fait cadeau du violon à condition qu’il lui serve à soulager la misère.

5- le troubadour s’en va dans les villages avec son violon et il répand la joie autour de lui (que fait-il pour soulager la misère avec son violon ?)

6- un jour, le roi retrouve le troubadour dans un village et l’invite au château pour qu’il lui joue de son violon. En entendant la musique, son cœur s’ouvre. (à redéfinir)

7- il distribue son or aux pauvres et redonne la liberté aux prisonniers.

8- il retourne voir le luthier qui lui fabrique un autre violon magique

9- le roi, heureux, joue de la musique avec trois autres musiciens (à définir : le luthier, le troubadour et une autre personne ?) pour former un quatuor. Ils peut ainsi donner de la joie avec son violon.

Situation finale

- le luthier et le roi retournent dans la forêt et de leurs violons magiques, ils font revivre (ou repousser ?) les arbres de la forêt.(à développer)

- le petit sapin est heureux car il a retrouvé son âme. La forêt revit.

TRAVAIL D’ECRITURE DE CERTAINS PASSAGES DE L’HISTOIRE

Les étapes décrites ci-dessus nous donnent le fil conducteur de l’histoire mais c’est à vous de les développer. Pour beaucoup d’entre elles, les textes recueillis ces jours derniers seront repris lors du travail final. Mais pour certaines étapes, nous n’avons que l’idée retenue en groupe et aucun texte personnel. Il est important que chacun rédige ces passages et les meilleures phrases seront retenues.

1) je décris l’atelier du luthier et raconte comment il a fait le violon (voir étape 2 ci-dessus) : je m’aide de toutes les idées retenues jusqu’à présent : je relis les deux dernières fiches, et je me remets en mémoire les sensations décrites par le luthier M. Merrer à propos des odeurs, du bois…).

2) je rédige le texte correspondant aux étapes 6 à 9. Avant d’écrire, je me fais des images dans ma tête pour imaginer toute la scène. Je développe chaque idée et je rédige mes phrases en les enrichissant : je choisis de beaux adjectifs, des verbes expressifs, de belles expressions, des comparaisons. Enfin je relis mon texte et je corrige les fautes d’orthographe. J’écris la ponctuation en noir. Je m’aide de mon livre de conjugaison pour bien écrire les verbes au passé simple et à l’imparfait. Mon texte sera écrit à l’encre et présenté très proprement sur une feuille de copie. Ce travail sera noté.

3) POUR LUNDI (à noter sur l’agenda) : sur une feuille de copie, je rédige un texte pour décrire la situation finale (reprendre les idées citées et les développer).(7 à 10 lignes minimum). Je m’aide de la feuille intitulée « Quelques-unes de nos plus belles phrases ».

L’atelier du luthier

L’atelier du luthier était plutôt petit… Tous ses outils étaient bien rangés. Il y avait une grande table au milieu. Deux planches de bois y étaient posées ; c’était le castor qui les avait coupées. Maximilien

L’atelier du luthier était si beau avec tous les violons suspendus au plafond. Ca sentait les violons vernis.

Caroline

Derrière une longue table où il réparait ses violons, on voyait tous les outils qui étaient rangés : il y avait des couteaux, des marteaux…. Anaïs

… l’araignée était en train de tisser des fils… Le luthier commença le travail et prit les cordes de l’araignée ; il les mit. Ca faisait un violon mais un violon qui ne chantait pas, il lui manquait son âme. Alors le luthier fit une âme et il la mit dans le violon. Vincent

Dans la petite chaumière, le luthier avait soigneusement décoré tous ses murs en bois. Au plafond, une vingtaine de violons étaient accrochés. Marie

Le luthier avait un atelier bien rangé ; je sentais le parfum du bois, du vernis. Chloé

Sa petite chaumière servait aussi d’hôtel pour les chauves-souris, les souris et les gerbies… Apoline

Dans l’atelier du luthier, il y avait des violons qui séchaient sur un fil. Elodie

L’atelier du luthier … Il y avait des violons, des altos, des contrebasses et un violoncelle Kévin

Description d’un arbre dans la forêt : l’arbre avait des doigts de sorcière. Il voulait griffer le luthier.

Ronan

Le roi et le troubadour

A l’autre bout de la forêt, vit un roi dans son grand château mais ce roi a un défaut : il est grognon depuis qu’il a perdu sa femme lors d’une guerre… Apoline

Le roi dit aux gardes de son château : « Amenez-moi ce troubadour ». Le jour troubadour arriva et dit : « Oh ! Mon Seigneur, que puis-je pour vous ? 

- Relève-toi et joue de ton violon ».

Alors le troubadour joua un air très doux et chaleureux. Le roi était ébloui en entendant cette musique alors il ouvrit son cœur. Il jeta son or par-dessus les fenêtres et libéra tous les prisonniers… Maximilien

Voici le texte d’Hervé qui nous a orientés vers l’idée centrale du conte : seul un musicien au cœur pur pourra sortir un son merveilleux du violon fabriqué par le luthier.

Dans la forêt, il y a une fée qui décide de jouer du violon ; elle transforme un petit arbre en violon. Et elle prend des cours de violon et devient célèbre dans le monde entier ; elle voyage dans le monde. Puis un jour le roi de France décide de tuer la fée car il jouait très bien du violon et il a perdu son honneur. Mais, apprenant que la fée guérit de grands malades, il décide de la gracier et il l’autorise à jouer partout de son violon qui soulage la misère.

PROPOSITION DE TRAVAIL DE L'ATELIER PASSERELLE.

Situation initiale

Près de chez moi, il y a une forêt, une forêt spéciale, pleine de vie. C’est une petite forêt, si petite qu’on se demande comment un bois minuscule peut abriter autant d’écureuils, d’oiseaux, de nids, de chouettes de champignons et de mousse.

Beaucoup d’arbres - des très jeunes et des très vieux - y habitent.

Description de la forêt en hiver – le 5 décembre

Or ce 5 décembre, jour du rassemblement autour du Vieux Chêne, tous les arbres furent invités à parler de leur vie dans la forêt. Et chacun dit ce qu’il avait à dire, le châtaignier, le sapin, l’érable et le bouleau.

Élément perturbateur

Tandis qu’ils parlaient encore, ils vivent s’approcher deux jeunes hommes et Castor. Tous les arbres, sauf les plus jeunes, comprirent ce qui allait arriver, et l’on n’était pas tous d’accord sur l’attitude à prendre.

Le vieil érable et le sapin eurent du mal à se mettre d’accord.

Tous regardaient l’érable et le sapin et ces deux-là eurent bien du mal à se mettre d’accord.

Bilan de la séance de travail avec l’atelier Passerelle.

Situation initiale

Près de chez moi, il y a une forêt, une forêt spéciale, pleine de vie. C’est une petite forêt, si petite qu’on se demande comment un bois minuscule peut abriter autant d’écureuils, d’oiseaux, de nids, de chouettes de champignons et de mousse.

Beaucoup d’arbres - des très jeunes et des très vieux - y habitent.

Description de la forêt en hiver – le 5 décembre

Or ce 5 décembre, jour du rassemblement autour du Vieux Chêne, tous les arbres furent invités à parler de leur vie dans la forêt. Et chacun dit ce qu’il avait à dire, le châtaigner, le sapin, l’érable et le bouleau.

Élément perturbateur

Tandis qu’ils parlaient encore, ils vivent s’approcher deux jeunes hommes et Castor. Tous les arbres, sauf les plus jeunes, comprirent ce qui allait arriver, et l’on n’était pas tous d’accord sur l’attitude à prendre.

Le vieil érable et le sapin eurent du mal à se mettre d’accord.

Tous regardaient l’érable et le sapin et ces deux-là eurent bien du mal à se mettre d’accord.

Voici les conditions qu’ils dictèrent aux visiteurs.

Et ainsi fut fait.

Les péripéties

1) Alors le luthier et son apprenti, aidés du castor emportèrent le bois dans l’atelier, suivi des animaux de la forêt.

2) Et ils fabriquèrent l’instrument.

Or, Roi sans cœur régnait sur ce royaume.

Depuis la mort de sa femme, son cœur s’était endurci : tout ce qui était beau réveillait sa douleur, et il avait interdit dan stout le royaume la lecture, la peinture et surtout la musique… Toute personne trouvée en possession d’un livre, d’un pinceau ou d’un instrument était aussitôt jeté en prison.

Le Roi sans cœur les appelait des « instruments de torture ».

4) Or un jour un troubadour frappa chez le luthier. C’était un jeune homme aux cheveux noirs. Il avait les yeux marrons et les habits troués. Il demanda au luthier s’il pouvait essayer ses derniers instruments.

5) Ce jour-là, Roi sans cœur était parti dans la forêt chasser le lapin, le sanglier, le renard et l’hermine. Il entendit, sortant d’une petite maison de la musique. Il entra pour faire arrêter et jeter en prison le fauteur de notes.

Il ouvrit brutalement la porte de la chaumière et se jetant sur le troubadour, arracha et brisa l’instrument.

Tous les animaux, amis du luthier, se liguèrent contre le roi pour le faire sortir.

« Je me vengerai ! ! » cria le Roi en claquant la porte.

6) Pour consoler le troubadour, le luthier lui fait cadeau d’un violon.

Le luthier : «  Cet instrument ne fera plus jamais un beau son, l’âme est cassée, mais si vous voulez, j’ai un violon tout neuf »

Le troubadour : « Je peux l’essayer ? »Le luthier : « Il est spécial car si vous n’avez pas le cœur ouvert, vous ne pouvez pas jouer »

Le troubadour prit le violon et en joua pendant quelques minutes. Le luthier avait les larmes aux yeux car jamais personne n’avait joué comme ça… et il lui offrit l’instrument.

7) Le troubadour allait de village en village. Tout le monde parlait de lui et on se pressait pour le voir, tant sa musique était belle à écouter. Roi sans cœur attendait le moment de sa vengeance ; un jour, le troubadour s’installa au marché, près du château de Roi sans cœur et joua sa musique.

L’entendant, Roi sans cœur descendit à toute vitesse avec ses gardes les escaliers du château.

« Roi méchant,

Roi sans cœur,

Roi gentil,

Roi grand cœur »

chantait le troubadour, et tous les habitants du village reprenaient sa chanson. Les oreilles de Roi sans cœur étaient éblouies ; des larmes coulèrent de ses yeux ; son âme s’apaisait ; il ouvrit son cœur.

8) Alors il jeta son or par-dessus les fenêtres et libéra tous les prisonniers. Puis il pria le troubadour de lui apprendre à jouer, à faire chanter l’âme du violon.

9) Le château était tout rempli de musique : Roi grand cœur , Troubadour, Luthier et son apprenti répétaient ensemble le concert qui aurait lieu dans la forêt, le 11 juin, sous Grand Chêne. L’érable et le sapin étaient à la fête : le luthier leur avait rendu l’âme. Le violon était magnifique. Il avait une couleur or. Quand il jouait il rayonnait d’argent.

10) Le 11 juin arriva. Depuis longtemps, Roi grand cœur ne chassait plus et tous les animaux lui faisaient la fête.

Le quatuor fut une vraie réussite : l’âme des arbres vivait dans les instruments ; toute la forêt reprenait sa nature.

Et c’est depuis ce temps-là que les arbres des forêts n’ont plus peur des luthiers.