Groupe scolaire
 Théophane Vénard 
Ste Agnès

NANTES

Plan du site
Rechercher
Sommaire
Pages récentes
Notre projet
Nos partenaires
Les médias et nous
Des liens
Nous écrire
Établissements
Partenaires

 Découvrir

Pluridisciplinaire
41 textes illustrés
Le
spectacle "L’ÉRABLE, LE PETIT SAPIN ET LE VIOLON"
Des récits illustrés

Français
Des poèmes
Art Plastique
Des suspensions
Des fresques
Les dessins du concours du Crédit Agricole
Des dessins
SVT
Les arbres de notre établissement
Les arbres du parc de Procé
Des arbres Tropicaux
Les cèdres du Liban
Arbres remarquables de Loire Atlantique
La tempête de décembre 1999
Des plantations
L'arbre et la pollution
Éducation Musicale
Des instruments de musique
Mathématiques
Superficies des forêts
Allemand
Les arbres en Bavière
Divers
"Les pommiers et nous"
La plantation de notre arbre

Vérifier ses connaissances
Quiz
QCM
Mots croisés
Textes à trous
Jouer
Les animaux des forêts
Participer
Envoyez-nous un poème sur les arbres
Lire vos poèmes
Envoyez-nous vos photos sur les arbres
Voir vos photos
Nos autres sites
"Pollutions maritimes"
Science et environnement

Coordination
JP GALLERAND

Mentions légales

 

 

 

l ’a r b r e  p a y s a n

l ’a r b r e  e t l ’u t i l e

 

Voir un des panneaux

Grâce aux arbres et bien avant l ’agriculture, l ’homme put se nourrir de gibier et de fruits, se protéger de la pluie ou des bêtes sauvages, fabriquer outils et objets.

De cette étroite relation nourricière naquirent une vénération et un fort sentiment de familiarité, qui ne firent que se renforcer à mesure que l’homme apprenait à connaître les arbres et leurs ressources, à sélectionner et à stabiliser des variétés utiles, à se construire un environnement cultivé et aménagé.

Nos ancêtres ont ensuite maîtrisé d’autres plantes utiles, des animaux, des matériaux autres que le bois, mais l’arbre est resté au centre de cette évolution. Partout ou presque, les hommes ont ainsi appris à vivre à côté des arbres, avec les arbres.

Le langage symbolise bien notre dette, et les éléments d ’un processus d’identification, quand nous parlons de nos racines, de tronc commun ou des branches de la famille, de la sève qui monte en nous ou de celui qui nous porte ombrage …

L e s p a y s a g e s ,f a ç o n n é s p a r d e s s i è c l e s d ’activités humaines, l’ont été dans une idée première d ’utilité e t d e p r o d u c t i on. L a confrontation permanente de cette logique avec d ’autres contraintes, par exemple botaniques ou climatiques, a permis l ’instauration de grands équilibres et la mise en place d ’entités paysagères cohérentes.

Le bocage de l ’Ouest, notamment, est une forme de paysage qui, bien que relativement récente, nous paraît aujourd’hui avoir toujours existé. La disparition de beaucoup de haies et d ’arbres a été ressentie comme une perte de nature en soi. C ’est que l ’érable ou l ’orme du bord des chemins, émondés ou simplement rabattus, le chêne ou le frêne dressés au milieu de la prairie, et dont les vaches taillent l ’assise du feuillage selon une immuable horizontalité, participent dans notre imaginaire à la représentation même d’une nature intangible et pérenne, idéale. C ’est pourtant bien le métayer qui, de saison en saison, a construit et entretenu ce paysage de pâtures et de fossés, de talus, de plesses et de haies, avec tout le soin et la patience nécessaires, toute la rationalité du producteur, et toute la fierté de l’artisan du «bel ouvrage ».

Ces arbres paysans, comme images du travail de la terre et d ’une nature nourricière, sont devenus un bien commun, agricole et fonctionnel, mais aussi culturel, philosophique, esthétique. En perdant parfois leur utilité première, ils en ont retrouvé une autre, tout aussi essentielle.